Avec cette canicule, le jardin avait besoin d'une grande remise en forme !
Après ce printemps pluvieux, ça fait maintenant bien quatre semaines qu'il n'a pas reçu une goutte d'eau, et les plantes, si opulentes fin juin, ont rétréci (voire disparu) comme peau de chagrin... J'ai perdu trois fougères et deux des géranium phaeum plantés en avril, faute d'avoir pu les suivre, par manque de temps... Misère !
Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains, enduit mes jambes et mes bras de lotion anti-moustiques et contre tous les autres piqueurs divers qui, excités par la chaleur, attaquent le moindre bout de peau qui dépasse, et décidé de nettoyer les alchémilles de leurs hampes florales défleuries avant qu'elles ne se ressèment... Mission accomplie, deux heures et demie de boulot et un gros tas de déchets qui partira demain... à la déchetterie !
Il y en avait un paquet, l'humidité printanière leur avait bien profité et elles étaient devenues énoooormes ! Va falloir que je trouve d'autres couvre-sols moins envahissants pour meubler mes plates-bandes...
C'est plus aussi joli-joli qu'au printemps, mais c'est déjà mieux que l'autre jour, quand une blogueuse de la région est venue me rendre visite... La honte, je crois qu'il n'a jamais été dans un état pareil, mon jardin ! Gazon pas tondu, mauvaises herbes aux quatre coins, bref, négligé ! Là au moins c'est un peu plus net, les bordures nettoyées et débarrassées des indésirables, vivaces défleuries taillées... C'est toujours un peu mort en cette période sèche, il reste des trous à combler, et les rosiers sont au repos... Un peu de pluie ferait un bien fou !
Eh oui, pas terrible tout ça...
Et puis vers 16 heures, le vent s'est levé, et des nuages menaçants ont envahi le ciel...
Ouïe Ouïe, de la pluie je veux bien, mais vu ce qu'il s'est passé dans d'autres régions, ça craint ! Avec chéri, on a vite rentré la toile qui couvre la terrasse, et le temps de ranger le matériel, les premières gouttes tombaient...
Vers 16h30, premier coup de tonnerre et une pluie fine et drue... Un papillon égaré cherche refuge sous le feuillage persistant de ma viorne de Prague.
Quelques instants plus tard, il pleut à grosses gouttes. Le vent fait tournoyer la queue de mon oiseau-girouette :
16h45 : ça se calme déjà, il ne pleut presque plus, il fait plus frais mais les plantes restent sur leur soif... Un rayon de soleil filtre à travers les nuages. Je fais quelques pas dans le jardin, et je découvre ceci :
Un groupe de bourdons agglutinés sous une boule d'échinops. Les pauvres, leur fourrure de velours trempée, ils avaient trouvé refuge là : le gîte et le couvert !
Le pluviomètre juste à côté indique la "récolte" du jour : 3 mm ! C'est mieux que rien...
Ouf, on l'a échappé belle, mais tout de même, j'aurais aimé un peu plus de pluie...